But à l’Aiguille du Moine

Ce week-end, nous somme partis pour faire l’aiguille du Moine tout guilleret avec une forte motivation. Parti depuis Chamonix à pied nous avons effectué toute la montée jusqu’au refuge du Couvercle où nous avons bivouaqué. Cette montée, nous l’avons largement sous-estimé !

De part la distance à plat, le denivelé et la redescente sur la mer de Glace, nous n’avions pas du tout prévu ce timing là. De là avec nos sacs de bivouac assez lourd (aux alentours de 14 kg), nous avons un peu peiné sur la fin lorsque les 1800 m de denivelé positif commencait à tirer les cuissots. Mais cela ne nous a pas enlever notre motivation (ou à peine alors). Arriver en haut, la course étant bien mal préparé, nous nous somme mal compris et le réchaud a été purement oublié. Repas de semoule froide donc, pas de thé, ni de chaud. Dommage ! Puis l’on a regardé attentivement les horaires indiqués pour cette course et là, horreur ! Si l’on veut pouvoir être en bas à 16h30 environ, la course doit demarrer de nuit, tôt ! Or comme c’est une course en rocher, il est bien plus difficile de repérer l’itinéraire de nuit, en plus celui-ci est réputée retord à trouver. De là, avec en plus une prévision orageuse pour le milieu d’aprés-midi, nous avons décidé d’un commun accord de ne pas tenter ce sommet. C’est une leçon de montagne : Bien regarder l’approche ainsi que bien préparer sa course son primordial. Je pensais que j’aurais plus de temps pour regarder l’itinéraire et préparer la course la semaine derniére mais ce n’a pas été le cas et nous sommes pourtant partis, confiants. Nous sommes donc avec un but sur les bras, et on peut le dire, une reconnaissance d’approche bien faite. Il ne nous reste plus qu’à revenir en ayant le temps devant nous, un réchaud et une bonne météo. Si tout ces éléments ainsi qu’une bonne préparationde course sont là, le sommet e devrait plus nous poser de problémes !

Je n’ai malheureusement pas de photos de cette sortie, l’appareil reflex étant lourd, je ne le prend pas lors de toutes les sorties de montagnes. J’essaie au maximum de le prendre car je sais que le cadre de la montagne est un phénoménal terrain de jeu pour la photographie mais le poids est un élément crucial dans la montagne aussi. Il faut choisir entre de belles images et un confort de portage. La motivation variant d’un jour à l’autre, l’appareil ne vient donc pas toujours en haut avec moi. Mais j’espère rapidement retourner dans le nuages attraper ces morceaux de beauté qu’on appelle des photographies !

 

En définitive, le but en alpinisme ne tient souvent qu’à une mauvaise préparation tant logistique que de l’itinéraire, de la météo ou du physique ! Leçon retenue chef !

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